mardi 28 septembre 2010

100901 Spinalonga, l'île des lepreux, magnifique!

Au programme du jour, Spinalonga. Visite de cette île à l'histoire chargée, autant du temps des Turcs qui n'ont pas réussi à l'envahir, que de celui de sa reconversion en léproserie de 1903 à 1957.

La veille, nous cherchons quelques informations sur l'île via internet: comment s'y rendre et de quel port partir. Après quelques recherches, nous trouvons "le bon plan". L'inconvénient avec ces infos sur internet, c'est de savoir si elles sont toujours d'actualité. Tentons notre chance, nous avons le temps, c'est les vacances!
D'habitude, c'est le soir que nous bénéficions de cette vue, au lever de la lune! Là, il est 7h00 du matin, soleil !

Hotelplan, comme tous les autres tours opérateurs, propose un départ matinal par Agios Nikolaos, ville portuaire très charmante selon les prospectus...
Monument à Agios Nikolaos, 8h10, à peine 30 minutes pour venir de Malia.


L'organisation comprendrait l'embarquement pour Spinalonga à 10h00, une heure de navigation pour atteindre l'île en faisant le détour de la presqu'île de Spinalonga. Visite de l'île avec guide parlant français pendant une heure, le temps de faire le tour, puis départ pour rejoindre une belle petite plage où un BBQ est organisé, détente et baignade, retour à Agios Nikolaos. 60€ la journée. Tentant sur le papier mais pas motivés, nous avons une voiture, nous allons faire le déplacement par nos propres moyens, de façon plus souple.

Il semblerait que tous les tours opérateurs proposent la même chose, aussi au départ du petit port de Elounda... (ci-dessus) petit village a priori très charmant lors de notre rapide passage en direction de Plaka.


"Le bon plan" en fait, c'est d'y aller seul, prendre le bateau des employés partant depuis Plaka, juste en face de l'île, à 09h00. Normalement il devrait y avoir très peu de touristes vu qu'officiellement, les bateaux ne partent pas avant 10h00.


Plaka. Son petit port se trouve à l'entrée du village lorsque nous arrivons de Elounda (ou Elounta, encore différentes manières d'écrire le même nom). Il est 8h50, nous sommes dans les temps malgré mes arrêts photos sur le trajet (normal, au vu des nombreux magnifiques paysages qui s'offrent à notre vue). Un parking gratuit avec seulement 3 voitures (sur environ 40 places) se trouve le long du débarcadère en cette heure matinale, nous avons même la chance de mettre la voiture sous les 3 seuls arbres. Devant l'escalier menant au port, une table avec plusieurs personnes qui attendent. Un panneau indiquant la destination de Spinalonga, 8€ a/r. Renseignement pris, le bateau part à 9h00 puis après les 10 minutes de traversée revient toutes les demi-heure. Sur le débarcadère, des employés chargent le bateau de packs d'eau.
A part nous 2, aucun autre appareil photo en vue, ce sont les employés des différentes boutiques qui prennent le premier bateau pour l'île, nous sommes une dizaine. C'est très couleur locale... nous bouillonnons de plaisir.
En même temps que nous descend du bateau le responsable du centre d'information. Le temps qu'il ouvre la boutique, je lui demande par où c'est le mieux de commencer la visite. Par la gauche, en passant dans le tunnel sous les grandes murailles menant au centre du village. Il nous félicite d'arriver les premiers en disant que c'est le meilleur moment de la journée pour profiter du site. Nous ne pourrons que le confirmer.
Le déchargement de l'eau.
L'entrée passe sous les épais murs des remparts par un tunnel courbé.
Être là, bénéficier de ce magnifique site pour nous tout seuls, c'est magique!

A peine entrés dans l'enceinte, nous filons prendre un peu de hauteur pour voir l'étendue du site.
La carte du site.

L'église à gauche et une énorme citerne d'eau. Au début de son activité, la léproserie manquait cruellement d'eau.

D'un côté et de l'autre de la rue principale
Nous continuons vers le nord de l'île.

Entre terre et mer, nous trouvons beaucoup de figuiers de barbarie.

Nous avons déjà presque fait le tour de l'île lorsque nous atteignons cette chapelle, fermée. Sa cloche dehors attire mon attention, j'aime bien son ombre sur le mur. Devant, quelques tombes ont dû voir passer quelques lunes.

En prenant de la hauteur, nous voyons progressivement les touristes débarquer, nous avons croisé les premiers une fois le tour de l'île effectué. Les bateaux arrivent les uns après les autres, presque pleins.
Ce qui reste d'une chapelle, mais qui fut aussi un dépôt de munition à une époque moins glorieuse. Vue depuis l'intérieur de la chapelle sur Plaka.


Tout en haut, encore un mur, il suit le prolongement de la crête,

au sommet, à l'extrémité nord, une porte et de beaux chardons dorés séchés par le soleil.

Il est temps de rejoindre la foule et profiter que l'église est ouverte pour y faire un tour. Je m'arme d'un peu de patience pour pouvoir prendre une photo sans avoir 10 têtes dessus... Quand on dit foule.... c'est à peine si nous arrivons à nous déplacer tant il y a de groupes devant chaque construction, impressionnant.
Dans une maison dont il ne reste que ces dalles en céramique, la nature aime jouer l'envahisseur et les contrastes.

Retour par le tunnel pour rejoindre "notre" bateau qui nous ramène sur Plaka. J'ai pu le différencier des autres bateaux similaires par ses coulisses d'amarrage en acier Inox qui réverbéraient bien le soleil!


Les filets de pêcheurs égaient de leurs couleurs vives le sol du petit port de Plaka.

Lilly a aussi eu beaucoup de plaisir à visiter cette île pleine d'histoire.

Un réveil très tôt et son déjeuner tout aussi tôt, le trajet et les heures de balades sur cette superbe île nous ont bien donné faim. Le premier restaurant sur la droite du port en montant nous accueille sur sa terrasse avec belle vue sur l'île. Salade grecque(de gros morceaux .o) et deux excellents poissons grillés servis par un jeune Letton venu faire la saison en Crète. Disponible pour le boulot 7 jours sur 7, horaires difficiles, en voilà une autre réalité...
Petite marche digestive à travers le village de Plaka, jusqu'à la plage de galets. C'est très calme en ce milieu d'après midi.

La mer ronge petit à petit la falaise faite de galets sur laquelle le village est construit.

Nous partons de l'autre côté, par le "nord", en passant par les montagnes avec une belle vue sur Plaka et Spinalonga.
Très aride! Nous trouvons surtout des champs d'oliviers

et sur la crête, des moulins en ruines.

L'église de Fourni. Dans l'allée, nous marchons sur un tapis de riz, même un sachet de dragées s'est égaré, le mariage a dû être très festif. Les portes sont closes.
Sur le trajet du retour, nous passons par ce beau petit village retiré, Kastelli. Depuis la route principale, j'ai vu une ruelle parallèle partir dans le village. Nous avons parqué la voiture pour en faire le tour à pied pour notre plus grand plaisir. Un village très "authentique". Nous avons croisé deux dames habillées en noir, cassant des amandes devant la maison, dans la ruelle. Devant un bistrot, des hommes en train de refaire le monde à petite vitesse...
Des poignées de portes stylées avec les initiales G et P!

Ruelle de Kastelli (attention, il y a plusieurs Kastelli en Crète!)

Retour à Malia, par la pseudo autoroute. Au détour d'une route, nous voyons aussi une grande bâtisse fortifiée, la prison de Neapoli! Ce n'est pas le genre de décors attendu en période vacancière.

Voilà une mémorable journée, un excellent souvenir. Grâce à nos recherches sur internet, nous avons pu profiter pleinement de cette superbe île pleine d'histoire, sans une foule de touristes, étant les seuls pendant plus d'une heure. Nous avons même pu profiter, une fois le tour effectué, des nombreux guides sur place expliquant l'histoire du lieu alors que nous nous faufilions pour partir. Des clients de l’hôtel ont fait l'excursion via l'agence, il paraît qu'il y a près de 4000 personnes par jour qui défilent sur l'île. Ils nous ont décrit la petite plage sur laquelle ils ont fait les grillades, très jolie, mais plus 1cm carré pour y placer son linge, tous les tours opérateurs s'arrêtent là!
Nous sommes tentés d'y aller demain, mais aussi plus tôt pour éviter la cohue!

samedi 25 septembre 2010

100831 Crète, Ikaros beach***** luxury resort & SPA, Malia

Petit rappel, c'est un last minute trouvé chez Hotelplan, commandé via internet vu que dans l'agence, nous avons été très mal reçus...
L'hôtel, oui, comme son nom l'indique, est luxueux. Autant profiter de ce superbe endroit, extrêmement bien aménagé, très bien entretenu, autant les piscines que les jardins, entre deux visites de sites archéologiques.
Une grande partie de cette belle et grande plage est "réservée" pour les clients de l'hôtel. Une pente douce pour entrer dans une mer tempérée à merveille et des chaises longues sont à disposition pour les clients de l'hôtel, sans oublier un maître nageur sauveteur en parfaite condition physique! Contrairement à la photo ci-dessus, il n'y avait presque pas de vente ou de passage. On se sentait en sécurité grâce entre autre au gardien de la plage et au cul de sac donnant sur l'hôtel.

Au niveau des activités comme de l'équipement, c'est un très bon endroit pour les couples et pour les familles avec de petits enfants. L'une des 7 piscines est équipée de toboggans pour les petits. Les adultes peuvent profiter de la salle de culture physique, du sauna et hammam se trouvant au SPA. Au SPA, le jour où nous y sommes allés, beaucoup trop d'installations ne fonctionnaient pas ou étaient cassées, mal entretenues. J'en ai parlé au personnel qui en a pris bonne note.

Les espaces fleuris sont partout, avec diverses variétés de plantes plus belles les unes que les autres.
L'hôtel est situé sur un léger promontoire rocheux entre deux plages.
Des animateurs passent à tout moment pour vous inviter à faire un tournoi de fléchettes avec prix pour le gagnant, du waterpolo, des dessins et des jeux pour les plus petits. Il y a de quoi s'occuper en tout temps.
Vue sur la plage depuis le "Flirt" bar. Je ne suis pas un grand amateur de cocktails ni de cafés frappés, mais le peu que j'en ai goûté n'était pas terrible. Entre 2 et 3€ sans alcool.
En passant par ce chemin le soir, nous pouvions sentir le parfum de plusieurs fleurs, un grand plaisir pour les narines.
Les criquets ne sont pas facile à repérer visuellement, par contre ils savent se faire entendre, impressionnant qu'une "si petite" chose fasse autant de bruit!
Il y a plusieurs restaurants, dont le buffet pour le plus grand nombre avec différents thèmes. Parfois, les entrées étaient tellement bonnes, que nous en refaisions une tournée en zappant les plats principaux, sans pour autant négliger une petite place pour les desserts... d'ailleurs un bel espace dessert, tout plat vide était vite remplacé, il ne manquait jamais de choix.


Au niveau du service, ça ne vaut pas un 5 étoiles, disons un 4+. On voit qu'ils font du remplissage par charter... ce qui d'ailleurs était notre cas. L'accueil laissait à désirer, malgré l'assiette froide le soir de l'arrivée (à 1h00 du matin), la moitié des clients arrivés par le même vol ont dû trouver la chambre seuls, pas évident sur un si vaste terrain.

L'horaire du restaurant le soir, ouvert normalement à 19h00, avait régulièrement du retard jusqu'à 5 minutes, c'est de longues minutes quand la faim vous tiraille et que les clients s'amassent devant une porte close. Sinon, la vue par des panneaux vitrés qui s'ouvrent complètement nous donne une sensation de plein air, ce qui était le cas tous les soirs vu le très beau temps que nous avons eu.

Le restaurant "gastronomique" Ayeri en bord de mer sur la falaise jouissait d'une très belle situation, le menu était alléchant mais la finesse des plats laissait à désirer.

Vue depuis le restaurant principal, un des 2 seuls soirs légèrement nuageux.